CHRONIQUE (OBJECTIVE) D'UNE CROISIERE ORDINAIRE (ou UNE SEMAINE CHEZ LES CARTES POSTALES.)


L'EQUIPAGE.
The skipper José
The others :
Cathy, dans le rôle de "La blonde" (je suis petite)
Magaly, "Quart de tour" (j'ai sommeil)
Christophe M., "Honnêtement" (pour le coup)
Christophe R., "Slip de bain" (c'est pas Meum's time ?)
Guillaume, "Maxikakou" (j'ai la pêche)
Mickaël, "Le Breton" (j'ai la gerbe)

28/01/1997 : Pointe du Bout => Marigot Bay (Ste-Lucie)

top

Le départ est donné à 13 heures, après avoir avalé un sandwich, ce qui est peu pour la traversée. Le Diamant laissé sur bâbord, les premières vagues commencent à déferler sur l'avant du bateau, serrées, rapprochées. Pour le moment, c'est fun. Magaly dort déjà (précision de l'intéressée : elle ne dort pas "je suis allongée pour ne pas être malade").
À peine est on sorti de la Baie des Flamands que l'annexe tombe presque à la flotte. On la rattrape et on la ramène sur le filet où on l'attache comme on peut. Ça secoue de plus en plus et ça commence à ne plus être très marrant. Guillaume prends l'air pour éviter un appatage de poissons précoces, Cathy comate (certainement l'effet des cinq nautamines !), pour les Christophes, jusquE là, ça va sans problèmes, le skipper skippe et le Breton va bien, forcément, un Breton(c), c'est construit pour la mer. Quoique, c'est plus ce n'est que c'était ces bêtes là : un peu avant l'arrivée à l'abri de Ste-Lucie, Mickaël établi un nouveau record de la traversée arrière du bateau, départ l'intérieur de la cabine, arrivée la Gerbe (non ce n'est pas une commune du Finistère), record qui va tenir pendant longtemps...
Au large de Ste-Lucie, 2 petites avaries pimentent cette fin d'après-midi :
- un boot (drisse de grand voile) tombe à l'eau et se bloque sous le bateau.
- le moteur gauche nous fait une alarme batterie.
D'autre part, nous stressons un peu car nous n'apercevons pas une caille qui devrait pourtant se trouver là. De nuit, c'est pas facile à repérer.
Nous arrivons à Marigot Bay aux environs de 20 heures, puis nous passons 1 heure à jeter l'ancre de secours, vu que le guindeau ne marche pas. 2 heures après, on s'aperçoit qu'on a dérivé : une nouvelle bataille avec l'ancre est lancée car elle a lâché. Plus tard, longtemps plus tard Christophe R. fit part de ses inquiétudes lors de cette première nuit.

29/01/1997 : Marigot-Bay ==> Béquia (l'initié prononcera "Bécoué" afin de ne pas passer pour un rigolo)

top

À la traditionnelle question du matin (" et cette 1ère nuit "), les réponses sont diverses : cathy, seul, José, seul et Mickaël, seul, ont bien dormi. Les deux tourtereaux dormeurs ont respecté leurs convictions. Il est vrai qu'ils acceptent de se serrer et qu'aucun des 2 ne ronfle. Par contre Christophe R et Guillaume ne peuvent pas en dire autant (surtout Christophe), sans compter qu'ils ont jugé utile de mettre la tête au fond du lit, là où il y a le moins de place et où ça sent fort le gasoil. Il leur faudra deux jours pour réagir malgré les recommandations de Chrsitophe M.
C'est une journée de navigation tranquille, par comparaison à ce qu'on a vécu la veille (départ 7h30 c'est tôt pour les Michaud. NDLR : c'était seulement pour la rime, toute ressemblance avec des faits ayant existé ne serait que pure coïncidence).
Le repas est pris au couvert de St-Vincent.
Nous arrivons à Béquia, l'entrée des Grenadines à 17h30. La revanche de la bataille VATs-guindeau se déroule plus calmement que la veille, l'expérience étant de notre coté. Cette fois-ci, on descend le guindeau principal à la main. Le coté sport de la chose, c'est qu'il faut aussi le remonter à la main! Enfin, au bout de 2 ou 3 essais, le guindeau finit par céder, après s'être néanmoins vaillamment défendu. La belle est prévue pour le lendemain. (NDLR : mais non Cathy on ne parle pas de toi). Les premières baignades et sauts de Maxikakou ont lieu au mouillage.

30/01/1997 : Béquia => Mustique

top

Le frigo est "en panne", 2 concombres, une boite de lardons, 2 ananas et un avocat sont perdus corps et âmes. Nous les pleurons un moment puis Magaly, remontée comme jamais, écrit à son avocat (pas le fruit) afin d'assigner en justice le gérant de la boîte de location... À peine a-t-elle pris son stylo multicolore à correcteur d'orthographe intégré qu'elle sombre dans un mystérieux coma qui ne la quittera plus. Le symptôme le plus visible mais le plus silencieux : son corps allongé gisant sur la banquette du carré.
De 9 à 11 heures, nous effectuons les formalités de douane et une ch'tite promenade dans Béquia. Après d'âpres tergiversations pour un lot de tee-shirt, les négociations entre le représentant de l'équipage et la vendeuse locale ayant échouées, un nouveau sommet, cette fois-ci à Washington, est prévu courant avril. Les deux émissaires de l'O.VAT.U (Organisation des VAT Unis) sont désignés à l'unanimité et seront Christophe R et Guillaume.
Le départ pour Mustique, par Petit Nevis, se fait tranquillement en tirant des bords. Pour fêter cette nouvelle victoire face à l'océan, José lance par dessus bord sa casquette et Cathy l'oreiller gonflable de Guillaume. Le sus nommé Guillaume commence à en avoir un peu marre que tout ce qui lui appartient finisse à la flotte, vu que le cache objectif de son appareil photo a suivi le même chemin le jour précédent. Par souci du respect du secret de l'instruction, nous ne révélerons pas ici le nom de la dormeuse suspectée qui plaide non coupable, pour elle, le seul fautif est... le vent!
Vers 15 heures, nous arrivons à Mustique. Ça commence à vraiment être le paradis. Nous mouillons devant chez Mick Jagger et pourtant le fourbe ne nous invitera pas chez lui! Il faut dire que nous ne l'avions pas prévenu de notre arrivée.
Pour éviter tout problème avec le guindeau, nous préférons nous amarrer à une bouée. La partie est remise au lendemain.
Christophe M, fan de plongée et grand amateur de barrettes devant l'éternel décide de flambouzer une peu pour épater la Belle Au Bois Dormant :
Lui : " Regarde Magaly, je jette ta barrette dans l'eau et après je vais la chercher! "
Elle : " Ne fais pas ça, tu ne vas pas pouvoir la retrouver! "
Lui : " Mais si, regarde. " (sous entendu : " tu me prends pour un con ou quoi?)
Le plouf de la barrette fut suivi du glou-glou du Christophe qui plonge, qui cherche et qui ne trouve pas, même avec l'aide de Mickaël, plongeur émérite lui-même.
Lui : " Euh... Magaly... On la trouve plus!.. " (Notez l'association de Mickaël à son échec.)
Elle : " Je te l'avais bien dit! "
Bref, les deux sont contents puisque Christophe, même s'il a l'air d'un blaireau, s'est débarrassé de la barrette encombrante, et Magaly a eu raison. De toutes façons, la joie de Christophe sera de courte durée puisque Magaly va trouver une autre barrette rapidement.
Cet épisode fut suivi d'une promenade sur l'île merveilleusement belle (de l'avis de Guillaume) et bien entretenue. Le Soir, une partie de l'équipage part prendre une Pina Colada au Basil's Bar, Le bar de Mustique. Le début de la nuit se passe à la belle étoile sur le filet pour Guillaume et Mickaël Kaël qui de Breton(c) passe reporter pour CNN-international (il redeviendra Breton(c) au retour, à l'approche du canal de Ste-Lucie), au grand bonheur de Christophe R qui se dit qu'il va enfin pouvoir dormir tranquillement sans les ronflements intermittents de Guillaume. Ce bonheur ne va être qu'éphémère puisque Guillaume regagne la cabine car il a trop froid. Seul Mickaël Kaël, en grand reporter qu'il est, va finir la nuit sur le filet. Il faut dire que 1) il est équipé puisqu'il a un duvet et 2) ça doit être plus agréable que de dormir en courbe sur la banquette du carré (" non ", dixit Magaly)

31/01/1997 : Mustique => Tobago Cays => Palm Island

top

Au petit matin un footing nous fait découvrir l'île de Mustique, du moins pour les garçons, puisque Magaly dort toujours et encore, tandis que Cathy est en retard (c'est bizarre, ça ne lui arrive jamais, d'habitude elle a toujours une 1/2 heure d'avance...). Au retour, nous découvrons stupéfait que Mickaël, pris d'une fringale subite au réveil, a terminé la purée (fausse) Mousline (qui n'était déjà pas très bonne la veille, voire franchement beurk!). Les capacités estomacales et digestives du Breton nous étonnerons toujours! Après avoir pris un bon petit déjeuner, baguettes et pains au chocolat frais, bon mais cher (24 FRS=1 baguette + 1 pain au chocolat), mais bons, mais chers..., et après avoir donné à manger au merle local, le départ pour les Tobago Cays est donné. En manoeuvrant, Guillaume se crame les doigts avec un boot qui part trop vite (et soit disant mal fixé, mais il faut toujours vérifié avant de faire une manoeuvre) et redécouvre les joies de la biafine ... Une corde, ça chauffe! L'excuse pour ne pas faire de manoeuvres pendant trois jours est toute trouvée (fainéant!). De 12 à 16 heures, nous mouillons aux Tobago Cays. Plongée sur la barrière de corail et combat corps à corps avec un requin de plus de 5 mètres sont au programme pour les Christophes, Guillaume et Mickaël, ainsi que la séance photos traditionnelle de maxi cakos.
Palm Island est abordée à 17 heures, c'est beau !!! (aussi). Ayant eu le temps de regarder un peu ce qui n'allait pas avec le guindeau, les VATs gagnent finalement la partie, au risque de se faire emporter une main; à chaque fois qu'ils l'utilisent, car il faut le descendre à la main, seule la remontée fonctionnant, et ce grâce à une astuce de manipulation. Après le beach volley, nous inventons le beach Scrabble sur Palm Island beach : on note les scores sur le sable. Tout fonctionne à merveille jusqu'à ce que Christophe M décide de faire l'éponge et d'effacer les scores. Nous pouvons tout de même souligner une victoire écrasante de Cathy qui, folle de joie, jette ses lunettes de soleil à la mer (sa "grinchosité" légendaire ne tarda pas à remplacer sa "jouassité"). Pour le coup les piles de l'appareil photo des Mich-A-Ud décident d'être vide (" Honnêtement, c'est pas d'pot! "). Suite à ça, une soirée tranquille s'annonce. Les amateurs (Mickaël Kaël et Guillaume) battent les pros (Christophe R et José) à la belote (comme quoi, la chance des débutants existe vraiment). Belote qui sera suivi d'un Scrabble sans José. Mickaël Kaël repasse la nuit dehors, le frais (qui lui a manqué durant le canal de Ste-lucie) lui réussit.

01/02/1997 : Palm Island => Union => Morpion => Petit St-Vincent

top

Un quart d'heure de navigation et nous nous retrouvons à Union (Clifton Harbourg). De 9 h 30 à 11 H, nous nous promenons dans la "ville", et achetons quelques cartes postales et autres souvenirs (pour les tee-shirts, nous notons une bonne négociation menée par Guillaume, qui aboutit à un prix défiant toute concurrence. Tout à sa joie, Guillaume oublie de récupérer sa monnaie. Oubli qui sera réparer par la suite). A Union, il n'y a absolument rien à voir mais il faut signaler 2 choses : - des requins Magaly (serait-elle aussi avide de chair humaine qu'eux?) dormeurs nous accueillent dans un bassin à l'entrée du port, - il n'y a pas de pile pour l'appareil de dormeur Magaly et Christophe ! Nous abordons Morpion à l'heure de l'apéro !!! Tout le monde se sent obligé d'arroser tous les ports, passés ou à venir, ceux à l'état de projet ou ceux que nous ne visiterons jamais... Sur cet îlot, un incident diplomatique grave manque se produire : un anglais à qui nous demandons de nous prendre en photo (la photo est d'ailleurs réussie) et à qui nous offrons un ti-punch, se permet de nous dire que c'est bon alors qu'il balance son verre (du Neisson!). Décidément, on ne pourra jamais s'entendre avec les rosbifs. Suite à ça, nous voguons pour Petit St-Vincent que nous atteignons à 15H15. Repos (bien mérité) et plein d'eau (pour le bateau évidemment. D'ailleurs, 800 litres pour un bateau qui ne peut en contenir que 500, ça fait beaucoup. Les habitants locaux ont le sens des affaires !). De 17h à 18h, pendant que certains font des emplettes, d'autres en profitent pour visiter l'île. Scrabble et belote sont au programme du soir. Les débutant ont toujours un pot de pendu.

02/02/1997 : Petit St-Vincent => Saline Bay (Mayerau) => Salt Whistle Bay (Mayerau)

top

8 est le chiffre de ce début de journée : cela fait 8 ans que Magaly et Christophe se connaissent (quel courage (pour qui?)). Cela fait 8 mois que nous (les autres) les connaissons, soit en "temps Michaud" (= TM) environ 8 heures. (TM=TR x 10%-Tafdb) (NDLR : TR*10%=2*TE, TE=temps éveil moyen par demi-journée pour une personne dormant normalement, Tafdb=Temps à faire des bébés.) 8 est aussi le nombre d'étapes qu'il faut en moyenne pour qu'un Breton(c) ramène l'annexe après le footing du petit matin :
1 - Je pars chercher les rigolos qui sont rester sur l'île.
2 - Damned, je cale.
3 - J'essaie tant bien que mal de redémarrer (fais ch...!).
4 - Puisque je n'y arrive pas, je rame.
5 - Finalement, je nage, ça va plus vite.
6 - Je demande de l'aide.
7 - Merci Christophe M.
8 - Je suis de retour.
Nous partons pour Mayereau à 9H45 que nous atteignons à 11H, plus exactement à Saline Bay. Promenade et photos des Tobago Cays qui ne sont qu'à quelques brassées de là sont de nouveau au programme pour tout le monde. Nous repartons pour un second mouillage, Salt Whistle Bay, très joli voir même paradisiaque (ce qui ne change pas grand-chose par rapport aux autres jours), où nous passerons la nuit. Le repas pris, nous nous retrouvons tous sur la plage ou dans le hamac (quand celui-ci n'est pas squatté par des étrangers importuns). Repos et beach Scrabble suivront pour finir l'après-midi. Christophe M, ayant finalement assimilé la technique dite des 'scores dans le sable', s'abstient de faire l'éponge (et gagne). Le soir une Pina Colada est la bienvenue. Magaly ne se couche pas aussi tôt que d'habitude car elle est prise (en tout bien tout honneur) d'un fou rire convulsif nerveux caractéristique chez elle d'une prise trop rapide d'un dé à coudre d'alcool. Les accros de la Belote et du Scrabble se coucheront vers 3 heures.

03/02/1997 : Mayereau => Béquia

top

Nous effectuons la traversée en 4h30, en partant à 10h. Pendant la navigation un énorme barracuda (disons plutôt un barracuda) est tombé dans les mailles de nos filets (disons plutôt a mordu le crochet de notre ligne). Quelques heures plus tard (le soir), le barracuda cuit dans le four dégageant une odeur de bonne humeur (merci Cathy et José) !!! L'après-midi, ça sent le déjà vu (et la fin du voyage) puisque nous nous retrouvons à la douane après avoir fait le plein de gasoil. Le déjeuner est pris à 16h (durant toute la croisière, on a été un tantinet décalé dans nos horaires) et une promenade digestive dans Port Elizabeth suit. Le soir, tard le soir, Christophe M et Guillaume accompagnent Cathy à une cabine téléphonique en tant que garde du corps. Ils ne se remettront que difficilement de cette éprouvante épreuve, la violence sourde qui se dégage de l'atmosphère silencieuse mais néanmoins menaçante de Béquia les a en effet fortement marquées. On peut noter aussi un fait remarquable : nous faisons une soirée tarot à 5 personnes, toutes des VATs, ce qui veut dire que, fait exceptionnel, Magaly est encore en éveil !!! Lors de cette soirée nous (surtout les Michauds) avons pu aborder le thème du "roi au 1er tour". Ce vaste sujet (enfin, surtout vaste pour Magaly parce qu'il n'y a vraiment rien de compliqué là dedans : on ne fait pas d'entrée du fond sauf si on est avec celui qui a pris) devra faire l'objet d'une prochaine rencontre puisqu'aucune solution viable n'a pu être dégagée.

04/02/1997 : Béquia => Le Marin (ou : 'Le Jour Le Plus Long')

top

Départ de Béquia à 7h00, dès les premières secousses, Cathy ne peut s'empêcher de rafraîchir son matelas en oubliant (mais est-ce réellement un oubli?) de fermer sa fenêtre alors qu'on se prend des paquets de mer. C'est Mickaël qui est content, il ne dormira pas seul dans le carré. 8h15, St Vincent. 9h15, un seau à la mer, suivi d'un saut à la mer. N'écoutant que son courage légendaire, Christophe (celui qui ne dort pas, sauf le matin) se retrouve derrière le bateau à faire du sauvetage de seau, vu que Guillaume, même armé d'une gaffe, ne sait rien faire de ses mains et a déjà loupé deux fois le seau. Enfin, José récupère le sot à la mer. Justification des seuaoauts à la mer : (miraculeusement, et une fois n'est malheureusement pas coutume) un poisson mord à la ligne. Après avoir remonté le susdit poisson sur le bateau, Mickaël se charge de nettoyer le pont à grand coups d'eau (qui venait du seau). Sa tâche terminée, le Breton(c) de service détache le seau du boot et, avec la maladresse qui le caractérise si bien, il envoie négligemment le seau prendre un bain. L'alerte est donnée. José fait faire demi-tour au bateau; alors que Guillaume sort la gaffe afin de gaffer (il a réparé ses mains brûlées au troisième degré par le boot). Mickaël remonte la ligne afin qu'elle ne se prenne pas dans les hélices des moteurs. Là, tout s'accélère (le suspens devient haletant !) puisqu'un second poisson mord. Nous saurons plus tard qu'il s'agit d'une bonite. D'où, gaffes de Guillaume, saut de Christophe (hyper content pour la circonstance de prendre un bain...), et joie de José d'avoir pris une bonite (et d'être entouré d'un si bon équipage !).
10h45, nous quittons St Vincent (avec 2 poissons de plus, un seau vé, et un Christophe mouillé).
15h00, nous arrivons à Ste Lucie après une traversée sans problèmes. Là, oh joie, stupéfaction, admiration et ébahissement, ce fut la séquence 'Émotion' puisque des dauphins nous ont fait l'honneur de venir nous accompagner (après nous avoir superbement ignorés à l'aller).
Vers 17h00, nous décidons de manger (des raviolis) avant d'attaquer la traversée du canal. Les raviolis engloutis, Magaly décide de faire une mousse au chocolat, à peine a-t-elle commencé (et à peine Guillaume a-t-il commencé à battre les blancs en neige) que nous abordons le canal. Ça bouge! Guillaume abandonne son poste de batteur tandis que Magaly fait fondre le chocolat. L'odeur est trop forte pour Mickaël qui retrouve son statut de Breton(c) et bat son propre record de traversée du pont arrière pour terminer par appâter les poissons avec des raviolis. Il sera suivi peu après par Christophe M. Pour les autres, le voyage se passe. Ni très bien ni très mal. Guillaume n'est pas loin de faire une tentative pour battre le record mais se ressaisit à temps. La traversée dans la nuit est assez impressionnante vu qu'on ne voit pas arriver les vagues. Bref, c'est 3h30 de folie.
À 22h00 nous arrivons au Marin où nous dégustons les poissons avant de faire un ch'tit Scrabble pendant lequel Guillaume s'endort à chaque tour.
Il est à noter que la mousse au chocolat ne sera jamais finie et terminera sa carrière avortée pour partie dans le ventre de Christophe M et pour partie dans la poubelle.

05/02/1997 : Le Marin => Pointe du Bout

top

Il s'agit d'une matinée de navigation tout ce qu'il y a de plus tranquille. On passe près du Diamant puis Guillaume peut faire le beau à la barre à naviguer entre les cailles.


Bref, c'était super et on repartirait bien pour une autre dizaine de jours, dans les Îles Vierges par exemple!

Photos :




CSS Valide ! Valid XHTML 1.0!\ Webmaster : manou_mickael@yahoo.fr. Compteur: 1897